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Les villageois vont vendre leurs poteries au marché. En chemin, ils croisent un énorme buffle aux cornes d'or et décident de lui faire porter leur lourd fardeau. "Ne faites pas ça ! hurle Kirikou. C'est peut-être un piège de Karaba ! " Mais personne ne l'écoute...

Quel étrange phénomène ! Le lait jaillit tout seul du pot qui se renverse, roule et s'éloigne du village comme aspiré par une force mystérieuse. Le vaillant Kirikou le suit, surveillé de près par une terrible lionne...

Un matin, les villageois découvrent leur jardin entièrement saccagé. Une hyène noire rôde, mais pourquoi s'intéresse-t-elle au potager ? Et si c'était Karaba la sorcière ?

19 septembre 2018, j'aperçois dans un documentaire sur la police de Vichy mon père sortant menotté entre deux gestapistes de l'immeuble marseillais où j'ai passé toute mon enfance. Ils semblent joyeux alors que le visage de mon père exprime la terreur. D'après le commentaire, ces images ont été tournées en 1943. Non seulement mon père n'a de sa vie parlé de cet incident mais je n'ai jamais entendu dire par personne qu'il avait eu affaire à l'occupant.
Moi, le conteur, le raconteur, l'inventeur de destinées, il me semble soudain avoir été conçu par un personnage de roman. R. J.

3 contes, 3 époques, 3 univers : une épopée de l'Egypte antique, une légende médiévale de l'Auvergne, une fantaisie du XVIIIe siècle dans des costumes ottomans et des palais turcs, pour être emporté par des rêves contrastés, peuplés de dieux splendides, de tyrans révoltants, de justiciers réjouissants, d'amoureux astucieux, de princes et de princesses n'en faisant qu'à leur tête, dans une explosion de couleurs.